LE TEMPS ORDINAIRE
Trente trois ou trente quatre semaines, c’est à dire plus de la moitiée de l’année, constituent ce que l’on appelle le « temps ordinaire ». Une première série débute après le temps de Noël et dure jusqu’au Carême, tandis que la seconde va du lendemain de la Pentecôte à l’Avent. Le qualificatif de ce temps pourrait prêter à confusion. L’ordinaire, c’est ce qui revient habituellement et qui n’est marqué par rien d’extraordinaire ; ce n’est pas forcément banal. D’alleurs, la liturgie parle des « dimanches du temps ordinaire. » Ce qui signifie que même le temps ordinaire n’est jamais ordinaire.
Durant ce temps on ne célèbre aucun aspect particulier du mystère du Christ. On y commémore plutôt le mystère même du Christ dans sa pleinitude, particulièrement le dimanche. Le temps ordinaire n’est donc pas marqué par l’un des événements fondamentaux de l’histoire de Jésus-Christ (naissance, mort, résurrection...), mais nous propose d’approfondir et de célébrer les divers traits de l’immense richesse de la personnalité de Jésus-Sauveur.
Le temps ordinaire est le lieu de la lecture continue d’un Evangile. C’est un point maintenant bien connu de la Réforme liturgique de Vatican II. les lectures bibliques sont réparties sur trois années, A, B et C, auxquelles correspondent les Evangiles de Matthieu, Marc et Luc. Saint Jean se trouvant au temps pascal et en complément de Marc dans l’année B.