Samedi 08 Octobre 2011, Monseigneur Claude MINO-MATOT, vicaire au diocèse aux armées (Armée de Terre) a célébré la messe de la bénédiction du nouveau Tabernacle de notre chapelle.

Lors de sa prêche, Monseigneur MINO-MATOT a rappelé les origines du nom de cet ouvrage de menuiserie. Le Tabernacle originel est la tente qui abritait l'Arche d'Alliance à l'époque de Moïse. Les termes hébreux pour le désigner sont mishkan, c'est-à-dire la Demeure, ou Tente de la Rencontre. C'était un lieu de culte mobile pour les Hébreux depuis le temps de la sortie d'Égypte. Le mot français "tabernacle" est dérivé du latin tabernaculum signifiant "tente, hutte". Tabernaculum est une forme diminutive de taberna, "taverne".

Le cadre dans lequel vient s'inscrire le rôle du tabernacle est celui de la théologie de l'eucharistie de l'Église catholique romaine. Selon Lors de la consécration effectuée au cours de la messe, les hosties sont « réellement, vraiment et substantiellement » transformées ou converties en corps et sang du Christ, et deviennent Saint-Sacrement. Le tabernacle, aussi appelé réserve eucharistique, est donc le lieu le plus sacré dans une église puisqu'il renferme les hosties consacrées.

Pour témoigner de la "Présence réelle" du Christ dans le Saint-Sacrement, un voile recouvre le tabernacle : c'est le conopée. En outre une veilleuse reste allumée à côté du tabernacle. On salue d'ordinaire le Saint-Sacrement en effectuant une génuflexion devant le tabernacle, en signe d'adoration. L'instruction "Inaestimabile donum" stipule qu'« il faut donner une âme à ce geste. Afin que le coeur s'incline avec un profond respect devant Dieu, la génuflexion ne sera faite ni d'une manière empressée ni d'une manière distraite. ».